Parkinson ou la loi du temps qui s’étire à l’infini

Dans presque tous mes projets de ces dernières années, une chose m’a aidé à amorcer la dynamique en début de projet.

Mettre en place une réunion régulière, hebdomadaire ou bimensuelle.

Pour faire le point sur le projet.

Pour maximiser les chances de faire avancer les choses.

Si vous êtes anti réunions…

Il y a de quoi sauter au plafond !

Encore des réunions préprogrammées ??

Oui… Et non.

Quand un projet démarre, il y a toujours l’enthousiasme des débuts… qui presque systématiquement va retomber de lui-même, et…

Passée l’excitation initiale, votre projet va repasser en dessous de la pile.

Avoir une réunion d’avancement tous les 15 jours ou toutes les semaines, permet de refaire passer votre sujet en haut dans les esprits.

Cette idée fait appel au principe de transparence que les pratiquants de Scrum connaissent bien.

Si un participant n’a pas eu le temps d’avancer sur les tâches convenues, il faut l’annoncer clairement et en transparence.

Cela garantit que la fois suivante, un effort supplémentaire sera fourni…

… Parce que ce n’est jamais confortable d’annoncer qu’on a pas avancé devant les autres.

Aussi efficace que soit cette pratique pour faire avancer les projets, 

il y a une chose à éviter que cette méthode ne se retourne contre vous :

La Loi de Parkinson.

Ce principe dit :

« Si tu prévois de faire cette tâche en deux heures, tu la feras en deux heures.

Si tu prévois de faire cette tâche en 30 minutes, alors tu la feras en 30 minutes. »

Qu’est-ce que ça signifie ?

Ce n’est pas parce que vous avez des réunions récurrentes toutes les semaines, qu’il faut consommer TOUT le temps imparti.

Si il n’y a pas eu d’avancées notables, prenez le temps de comprendre pourquoi, de discuter de comment corriger le tir si besoin est,

…Et interrompez la séance ! Si elle n’a aucune raison de durer plus longtemps.

Récemment, une utilisatrice de Twiice me confiait :

« On fait des visios de partage d’expérience avec son équipe tous les mois, 20 personnes, pendant plus de 3h30.»

Comme elle le résumait très bien: 

« C’est intéressant de savoir ce que font les autres, mais souvent il s’agit de lister toutes les tâches du mois de chacun, plutôt que de choisir les points forts qui seraient intéressants à partager avec les autres. »

« On remplit le temps imparti…»

Pour éviter ça, pas besoin de supprimer les réunions récurrentes.

Juste de s’élever contre la loi de Parkinson !

Avec un ordre du jour orienté « action » et bien sûr… un gardien du temps.

À demain, 

Adrien

Ps: pour vos réunions récurrentes, dupliquez un Twiice pour repartir des informations de la réunion précédente.