Si vous me lisez depuis un moment, vous savez que j’apporte une grande importance aux « soft skills » et aux biais psychologiques.
Aujourd’hui, je vous raconte comment j’ai failli dérapé en réunion, et ce que j’ai compris de ma quasi -sortie de route.
La semaine dernière,
J’ai participé à une réunion présentielle qui me demandait deux heures de route pour m’y rendre.
Le rendez-vous est fixé à 14h.
En arrivant, une collaboratrice m’accueille et s’excuse : les personnes avec qui je dois passer l’après-midi, sont parties il y a peu pour déjeuner.
Mince, je me dis, 4 heures de route dans la journée et on risque de manquer de temps pour traiter nos sujets…
Moyennement enthousiaste, c’ est le moins qu’on puisse dire !
Je me dis :
« Bon. Si on coupe court au traditionnel chit-chat du début, on peut quand même y arriver. »
Mes partenaires arrivent… avec finalement peu de retard.
L’erreur dans ce cas là, aurait été de dire :
« Bonjour, bon, commençons sans attendre, on a plein de sujets à voir. »
L’erreur aurait été…
- de confondre stress et efficacité.
- d’oublier pourquoi dans certaines organisations, le présentiel est irremplaçable…
Les gens aiment discuter, débattre, échanger… c’est ancré dans la culture française.
J’ai failli négliger ce point.
Ce que je veux dire, c’est que :
…parfois c’est mieux de ne PAS essayer trop fort.
En se faisant un point d’honneur à ce que chaque réunion soit au top,
on risque de devenir le « relou de service »…
Or, si on fait des efforts, c’est pour que …
- nous fassions des réunions plus efficaces,
- mais aussi pour que nos collègues apprécient travailler avec nous,
- pour qu’ils nous considèrent comme quelqu’un de compétent.
Ce que j’ai appris :
Ne pas commencer en mode stress sur les chapeaux de roue, personne n’aime ça.
Prévoir moins de points pour avoir le temps de se dire bonjour, de prendre les nouvelles, c’est aussi important.
(si ça ne constitue pas la moitié du temps 😉
Une réunion efficace a aussi un rôle de lien social.
Surtout dans l’ère post-Covid.
Je l’avais presque oublié.
A demain,
Adrien